mercredi 14 octobre 2009

Loin des ports, je mouille en solitaire




















Miss-Tic, une "femme de l'être"

Ici.


« Je n’avoue pas, je me déclare. Oui, je me suis fait un nom, Miss.Tic.
Une nuit, au pied du mur, j’ai refusé les yeux ouverts ce que d’autres acceptent les yeux fermés. Par provocation j’ai inventé une fiction au rimmel littéraire et j’ai peint des femmes pour redonner du corps à la langue.
Les images des femmes que je représente sont issues des magazines féminins, je les détourne. Je développe une certaine image de la femme non pour la promouvoir mais pour la questionner. Je fais une sorte d’inventaire des positions féminines. Quelles postures choisissons-nous dans l’existence ? Je ne dessine ni n’écris mon roman personnel. Il s’agit pour moi de prendre position en tant qu’artiste et en tant que femme dans la cité et dans le monde de la création.
Créer c’est résister.
J’ai résisté à tout sauf à l’amour parfois, à l’humour jamais. »

Miss.Tic, « Il ne faut pas se voiler la postface… », in Re Garde Moi
(2003, Editions Alternatives, préface de Régine Deforges).

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